mercredi 28 avril 2010

Goodyear Amiens Nord : La lutte déterminée contre les licenciements met en cause le pouvoir patronal

(Au CLAIR de la lutte, 17/04/2010)


Les travailleurs de Goodyear Amiens Nord se sont de nouveau mobilisés avec force mardi 30 mars : grève à 97% et montée de 300 d’entre eux à Nanterre devant le tribunal de commerce, avec leur syndicat CGT. En lutte depuis trois ans contre le projet de démantèlement de leur usine, qui entraînerait la fermeture du secteur pneus de tourisme et 817 licenciements, l’orientation et la détermination des Goodyear sont exemplaires (1). Leur délégué CGT, Mickaël Wamen, figure du syndicalisme lutte de classe, a mis en avant leur refus de négocier un quelconque « plan social » et des primes de licenciement, leur exigence du maintien de l’usine et des emplois. De fait, grâce à une intense activité syndicale et avec l’aide de deux avocats de la CGT, leur lutte a notamment permis de faire annuler à deux reprises le plan patronal (automne 2008 et été 2009). Les Goodyear revendiquent fièrement d’avoir déjà gagné trois ans sur le calendrier de la direction, temps précieux durant lequel ils ont pu continuer à travailler, à nourrir leur famille, à vivre dignement et à combattre contre le projet des actionnaires de la multinationale américaine. Enfin, Mickaël Wamen a renouvelé son interpellation des directions syndicales, en les appelant à mobiliser de façon coordonnée les travailleurs victimes des licenciements et en s’adressant tout particulièrement aux « grandes oreilles » de Bernard Thibault, qui reste sourd aux demandes pourtant renouvelées depuis des mois de la CGT Goodyear (2). De fait, sans attendre, la CGT et les travailleurs de Goodyear continuent de mener régulièrement, comme ils le font depuis le début de leur lutte, diverses actions de soutien et de convergence avec d’autres travailleurs en lutte.

Lire l'article complet à l'adresse: http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=166

Philips Dreux : Lutte exemplaire contre les licenciements et trahison honteuse

(Au CLAIR de la lutte, 17/04/2010)

Suite à une trahison honteuse des syndicats de l’usine Philips de Dreux, à l’exception de la CGT, qui ont donné, en échange de 20.000 euros de plus d’indemnités, un avis sur le Plan Social qu’eux même avait considéré comme frauduleux quelques semaines auparavant, tout indique au moment où nous écrivons cet article que la lutte des travailleurs de Philips débouchera sur une défaite. Cependant, il faut regarder de plus près pour voir quelles étaient les conditions dans lesquelles cette lutte s’est développée, quels ont été les différents moments de celle-ci et les leçons qu’on peut en tirer.


La question est de savoir comment une lutte contre la fermeture d’une usine dans une petite ville de la région Centre, avec un nombre de salariés relativement faible, une moyenne d’age très élevée, un syndicat jaune (section FO) majoritaire sur l’ensemble du personnel, a pu avoir une projection nationale et envoyer des messages exemplaires à tous les travailleurs du pays comme celui du contrôle ouvrier sur la production, la revendication d’expropriation et nationalisation, la victoire partielle contre un lock-out patronal, etc.

Lire l'article complet à l'adresse: http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=165

lundi 19 avril 2010

Total : « Mobiliser les salariés au niveau national sera en quelque sorte notre dernière cartouche »

(La voix du Nord, 16/04/2010)


(Image: http://photosouvrieres.blogspot.com/)

Symbolique : voilà comment résumer l’opération escargot organisée hier après-midi à Dunkerque par deux cents personnes venues soutenir les salariés de la Raffinerie des Flandres. « Contrairement aux cinq autres raffineries de Total et des autres groupes, nous ne sommes pas directement concernés par la table ronde nationale d’hier. Toutefois, nous avons tenu à manifester par solidarité avec nos collègues des autres sites, car c’est quand même l’avenir du raffinage français qui est en jeu », souligne Philippe Wullens, délégué SUD à la Raffinerie des Flandres.

vendredi 16 avril 2010

La grogne sociale monte discrètement

(Le Monde, 16/04/2010)

Il y a les grèves ponctuelles des médecins généralistes, des personnels des crèches. Un jour en mars, un jour en avril, d'autres prévus en mai. Rares mais réguliers. Il y a les journées de mobilisation des enseignants, nombreuses depuis février dans les zones d'éducation prioritaires. Il y a bien sûr la grève à la SNCF depuis le 6 avril et la grève au SAMU Social, depuis plus de quinze jours. Et les mobilisations des salariés de Sodimatex à Crépy-en-Valois (Oise) et de Poly Implant Prothèses à La Seyne-sur-Mer (Var), médiatisées parce que particulièrement dures, les salariés ayant menacés d'incendier leur sites de production.

Usine Essex à Mâcon : deuxième nuit de séquestration pour les directeurs

(AFP, 16/04/2010)

Les deux directeurs de l'usine Essex de Mâcon, propriété du groupe sud-coréen LS Cable, retenus depuis mercredi par les salariés devaient passer une deuxième nuit sur place, alors qu'hier soir les négociations semblaient dans l'impasse.

jeudi 15 avril 2010

Sodimatex : un accord a été trouvé

(Le Parisien, 14/04/2010)

La journée d’hier a une nouvelle fois était très longue pour les Sodimatex. Mais, à 22 h 30, les délégués syndicaux annonçaient aux salariés qu’un accord venait d’être signé.